« Faire ce qu’on dit et dire ce qu’on fait », c’est une règle de base pour la gestion de projet dans le domaine de la communication. . Ce qui est vrai pour un texte, d’après Jean Guitton « Le secret de tout art d'exprimer consiste à dire la même chose trois fois: on dit qu'on va la dire, on la dit, on dit qu'on l'a dite » est vrai aussi pour une tâche d’un projet : « On dit qu’on va la faire, on la fait, on dit qu’on l’a faite ». Est-ce que ça suffit à résumer la communication au sein d’un projet ? Évidemment non. Ça répond juste au besoin de cohérence entre les faits et ce que l’on en rapporte. Mais ça ne répond pas suffisamment au QQOQCCP :
Le plan de communication d’un projet ne peut pas, ne doit pas, chercher à couvrir tous les cas de figure. Il peut poser un certain nombre de règles, par exemple celles-ci que l’on peut trouver sur http://www.gestiondeprojet.net/articles/plan_communication.html
Il est d’ailleurs rare qu’un plan de communication puisse atteindre ce degré de précision, et surtout être appliqué à ce même niveau. À ce plan de communication formelle, il faut rajouter des techniques, plus informelles, et qui relèvent plus de la conversation que de la communication :
Mais de quel moyen le chef de projet dispose-t-il pour s’assurer que son plan de communication est respecté, et surtout s’il est efficace ?
La technique traditionnelle de gestion de projet repose sur la décomposition en tâches que l’on va planifier dans un logiciel de type MS Project. Le chef de projet est alors trop souvent perçu comme un planificateur. Sin principal rôle sera de s’assurer que les délais sont respectés, optimiser les durées, essayer de paralléliser au maximum ce qui peut l’être. Implicitement, cette vision repose sur l’idée que l’on a tout prévu au départ, que les objectifs ont été fixés et qu’il n’y a plus qu’à suivre le plan. C’est une vision centralisée avec le risque de mauvaise qualité des produits, et de maquillage des résultats. Comme tout est censé avoir été prévu au départ, les acteurs du projet se retrouvent dans une position où ils n’ont plus qu’à appliquer le plan d’une manière passive. On peut parler d’une gestion de projet 1.0
On ne peut plus, et d’ailleurs on ne veut plus travailler comme ça. Les acteurs du projet veulent apporter leurs compétences propres. Nous vivons dans un monde de partage des expériences et de la connaissance. De plus, il faut pouvoir apporter la souplesse nécessaire à la vie du projet tout en gardant à l’esprit l’objectif final. Pour reprendre la comparaison précédente, on peut parler de gestion de projet 2.0.
Il apparaît alors rapidement le besoin de savoir où est l’information, dans quel état, qui la produit à cet instant et qui la consomme. Le flux d’information acquiert une importance presque équivalente à la livraison des produits. À vrai dire la livraison des produits doit inclure les informations liées. Par rapport au modèle DIKW, il faut arriver au moins au niveau « knowledge » pour pouvoir gérer un projet.
Car en effet, le propre de la gestion de projet est de pouvoir prendre des décisions en temps réel, par rapport à l’information qui circule. Contrairement à la gestion 1.0 où l’effort est tourné vers un contrôle fixiste des activités et du planning, il nous faut pouvoir concilier :
On voit qu’on est loin du simple « dire ce qu’on fait », et toujours pour reprendre la comparaison avec la notion de 2.0, le chef de projet doit aussi se considérer comme un agrégateur d’informations
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Cheryl Hatchell (mercredi, 01 février 2017 12:00)
I have read so many articles or reviews about the blogger lovers but this paragraph is really a nice piece of writing, keep it up.